ÉRUPTIONS DE 79 APRES JC, L'ENSEVELISSEMENT DE POMPEI
D'un point de vue scientifique, le nuage décrit se composait de pierres qui, poussées par les vents (sud-sud-est), tombèrent sur POMPEI. POMPEI commença à être recouverte par une épaisse couche de téphra à raison de 12 à 15 cm par heure. Ceci ne fut certainement pas responsable des morts directes dans la ville, mais a dû causer, après quelques heures, l'effondrement des toits. Il s'en suivit une chute de conglomérats volcaniques, ayant des tailles de 5 cm de diamètre, arrivant à une vitesse de 50 m par seconde, due a une puissante tempête de gaz et de magma projetés hors du volcan. Ces conglomérats étaient composés de pierres blanches et de pierres grises nées d'une partie moins différenciée de la chambre magmatique. La couche formée atteignit une épaisseur de 1,3 à1,4 m près de POMPEI. Ces chutes furent provoquées par une activité explosive continue pendant 7 heures.

 

Après environ 12 heures de violents et soutenus dégagements de gaz et de magma, il y eut l'effondrement de la colonne d'éruption et une partie de la mixture éruptive de gaz et de pyroclastes dévala les pentes supérieures du volcan, sous forme d'avalanches rougeoyantes.
A POMPEI, plus de 2 m de pierres s'étaient accumulés. Le 25, entre 6 h et 7 h 30, il y eut plusieurs nouvelles éruptions de vapeur et de cendres qui atteignirent POMPEI, ensevelissant les 2000 derniers survivants. La cité était ensevelie depuis plusieurs heures déjà quand Pline atteignit STABIES. Deux milles personnes environ trouvèrent la mort à POMPEI. Dans les campagnes environnantes , les victimes ont dû se chiffrer par dizaines de milliers.
Concernant la mort des pompéiens, 2 points de vue s'opposent : la plupart des scientifiques associent leur mort aux chutes de pierres, tandis que Lacroix (1908), par son étude des moulages des corps, estima que leur décès étaient dus à l'inhalation des gaz toxiques. Cinq à six mètres de cendres et de pierres ponces ensevelirent POMPEI.
HERCULANUM , bien qu'épargnée par la nuée, connut un sort plus terrible encore: un déluge de cendres, de vapeur d'eau et des flux pyroclastiques dévala les pentes du Vésuve et ensevelit la cité sous 13 m de boue brûlante.

Le mécanisme de subduction

(Animation flash qui nécessite que flashplayer soit installé. Téléchargeable sur agorasphère dans utilitaires/Plugin Flash)