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Atelier 4 : visite
du musée des Beaux-Arts de Lons-le-Saunier
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rez de chaussée
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Les élèves visitent librement le musée dans un premier temps.
Ils retrouvent dans le musée à qui appartiennent les dessins faits en
classe, à partir des morceaux isolés (voir
atelier 2).
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Jean-Joseph Perraud
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Télémaque apportant à Phalante l'urne renfermant
les cendres d'Hippias
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Quelques œuvres dans les musées ou en extérieur :
Le Désespoir, 1869, marbre, Paris, Musée d'Orsay ; Le Jour,
groupe en pierre, vers 1870-1875, Paris 75015, Jardin Marco Polo ; L'Enfance
de Bacchus, bronze, Paris, Jardin du Palais Galliéra, à gauche ; Berlin,
vers 1864-1865, pierre, Paris, Gare du Nord ; Le Drame lyrique,
vers 1860-1869, groupe en pierre, Paris, façade principale de l'Opéra
Garnier ; Buste de Pierre Jean de Béranger, chansonnier, marbre,
Paris Musée Carnavalet.
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Son prix de Rome lui permet de rentrer à la Villa Médicis. Lors de ce séjour, il se lie d'amitié avec Charles Garnier, architecte de l'opéra du même nom, à Paris, qui lui commandera le drame lyrique pour la façade principale de ce bâtiment.
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L'Enfance de Bacchus
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Le Drame lyrique
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Frédéric Auguste Bartholdi
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Maquette pour la statue de Rouget de Lisle
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Antoine Étex
(Paris, 20 mars 1808 - Chaville (Hauts-de-Seine), 14 juillet 1888), est un artiste-peintre et sculpteur académique français. Élève du sculpteur James Pradier, Étex ne réussit pas à remporter le Prix de Rome. Il put toutefois par faveur ministérielle partir pour Rome. Il exposa pour la première fois au Salon en 1833 une traduction en marbre de son plâtre La Mort d'Hyacinthe et le plâtre de Caïn et sa race maudits de Dieu. Thiers, alors ministre des Travaux Publics lui commanda à partir de 1833 deux des quatre reliefs de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris. |
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Quelques uvres : Caïn et sa race maudits de
Dieu, marbre, (1832 - 1839), Lyon, musée des Beaux-Arts ; La Résistance
de 1814, pierre, (1833 - 1837), Paris, arc de triomphe de l'Étoile,
façade ouest ; La Paix, pierre, (1833 - 1837), Paris, arc de triomphe
de l'Étoile, façade ouest ; Tombeau de Géricault, Paris, cimetière
du Père-Lachaise et son modèle en plâtre au Salon de 1841, Rouen, Musée
des Beaux-Arts : Le peintre est représenté "couché sur son lit de douleur,
la palette à la main et peignant jusqu'à sa dernière heure", le socle
est orné sur sa face antérieure d'un bas relief de bronze représentant
Le Radeau de la Méduse, et sur ses faces latérales le Cuirassé
blessé et le Chasseur à cheval ; Statue en pied du Général
Lecourbe érigée par souscription nationale à Lons-le-Saunier, place
de la Liberté, en 1857. La statue est accompagnée de deux bas reliefs,
également d'Etex, représentant la bataille du pont de Seefeld (1799)
et la défense de Belfort en 1815 (sources Wikipédia)
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Jean-Paul
Mazaroz
(Lons-le-Saunier 1823, Saint-Mandé 1900). Le personnage de Mazaroz est atypique. Né à Lons-le-Saunier, ami du peintre Gustave Courbet, Paul Mazaroz est à la fois un mécène, un sculpteur, un ébéniste mais aussi l’auteur d’essais sociologiques et économiques. Il entre dans l’atelier de Riballier à Paris, et devient son associé après avoir épousé sa fille en 1853. Commence alors une collaboration qui va orienter la fabrique Riballier-Mazaroz vers la modernité. En effet, suite à l’Exposition Universelle de 1851, Mazaroz découvre l’usage de la machine dans l’ébénisterie, telle que la pratiquaient les Anglais. Il est le premier à l’utiliser en France. Dès lors, il se qualifie volontiers d’"artiste industriel". Cette volonté de s’ancrer dans son époque et ses progrès lui font éditer un recueil photographique des créations de son atelier, en lieu et place d’un simple catalogue de gravures . Fournisseur de Napoléon III, son entreprise fut une des plus prospères industries du Second Empire et de la IIIe République. Il envoie au musée de Lons certaines œuvres qu'il achète afin d'en faire profiter ses amis lédoniens. On lui doit quelques sculptures et beaucoup de tableaux dont les quatre Courbet. Il a même essayé de négocier pour le musée de Lons l'enterrement à Ornans de Gustave Courbet. |
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Que faire au musée
?
- À partir des 2 photos de l'atelier de Perraud (exposées au musée), rechercher dans le musée les œuvres présentes sur les photos... |
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- Présenter le matériel du sculpteur en observant les photos de l'atelier de JJ Perraud. | |
- Présenter les étapes de la réalisation d'une sculpture : épreuves en terre ou en plâtre, ou modelage en plâtre | |
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- Moulage en plâtre (faire remarquer les jointures du moule en plusieurs parties sur certains plâtres) | |
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- Taille dans le marbre : différents états de surface : poli ou brut de taille | |
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- Reproduction ou agrandissement : on voit les repères sur certaines sculptures (buste d'Achille Billot par Max Claudet, tous deux élèves de Jean-Joseph Perraud). | |
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Faire prendre conscience aux élèves qu'on ajoute de la matière lorsqu'on modèle et qu'on en enlève lorsqu'on sculpte ; d'où la difficulté de sculpter et la nécessité de faire une épreuve préparatoire dans un autre matériau et de la reproduire. | |
Étage (la
peinture n'a pas servi de support de cours)
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(fin 1564 ou début 1565, Bruxelles - 10 octobre 1636, Anvers), était
un peintre flamand de la Renaissance, fils de Pieter Brueghel l'Ancien
et frère de Jan Brueghel l'Ancien. Il était surnommé « Brueghel d’Enfer
» à cause d’un de ses thèmes favoris : les incendies. Il se forme à
Anvers ou il est reçu franc-maître en 1585. Il se retrouve vite à la
tête d’un atelier très productif et a de nombreux élèves (dont son fils
Pieter III). Il est longtemps imitateur de l’œuvre de son père, et en
inventera de semblables et réalise nombre de copies pour répondre à
la demande des collectionneurs (pas moins de 13 Dénombrements
répertoriés). C’est d’ailleurs à travers les excellentes copies du fils
que l’on connaît certains originaux disparus du père. Il conserva tout
sa vie le style du réalisme flamand. Il situe souvent ses scènes dans
un décor champêtre (sources Wikipédia). |
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Le massacre des innocents
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le dénombrement de Bethléem
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Gustave Courbet
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(10 juin 1819 à Ornans, près de Besançon, Doubs - 31 décembre 1877 à
La Tour-de-Peilz en Suisse) est un peintre français chef de file du courant
réaliste. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été
l'un des élus de la Commune de 1871. Gustave Courbet est issu d’une famille
de propriétaires terriens, son père Régis Courbet possède des terres au
village de Flagey où il élève des bovins et pratique l’agriculture. Il
naît le 10 juin 1819 à Ornans dans le Doubs, sa mère Sylvie née Oudot
donne aussi naissance à quatre filles. A l'âge de douze ans, il entre
au petit séminaire d’Ornans où il reçoit un premier enseignement artistique
avec un professeur de dessin disciple de la peinture préromantique d'Antoine-Jean
Gros. Ensuite, il entre au collège Royal de Besançon où, dans la classe
des beaux-arts il suit des cours de dessins d'un ancien élève de David.
À cette époque, Charles-Antoine Flajoulot (1774-1840), ancien élève de
Jacques Louis David, était le directeur de l'École des Beaux-Arts de Besançon.
Après des études considérées comme médiocres et qu’il abandonne, il part
pour Paris vers la fin de 1839. Logé par son cousin Jules Oudot, il suit
des études de droit et parallèlement fréquente l’atelier du peintre Charles
de Steuben. Son ami d’enfance Adolphe Marlet l’introduit à l’atelier de
Nicolas-Auguste Hesse un peintre d’histoire qui l’encourage dans la voie
artistique. Courbet se rend aussi au musée du Louvre pour y étudier les
maîtres, en particulier les peintres de l’école espagnole du XVIIe siècle
Vélasquez, Zurbaran et Ribera. Il est admiratif du clair-obscur hollandais,
de la sensualité vénitienne et du réalisme espagnol. Courbet est un œil,
il a un sens unique de l'alchimie visuelle. Il est aussi influencé par
les œuvres de Géricault dont il copie une tête de cheval (sources Wikipédia). |
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- Au rez-de-chaussée, les enfants réalisent librement des dessins de sculptures, ce qui nous permet de rencontrer d'autres artistes et d'autres uvres. | |
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Antoine-Louis Barye, Le Percheron, bronze patiné
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Le groupe lyrique de JJ Perraud
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Jean-Joseph Perraud, Saint Sébastien,
1870
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Max Claudet, L'enfant à l'oiseau, 1872,
marbre, don Claudet
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